vendredi 17 avril 2009

ONF recherche coup de bol

Coupd de bol... Je profite de la fin d'année financière pour recevoir quelques sous de l'ONF. Une recherche pour un projet de film sur la santé mentale et l'addiction.

A date mes lectures etles quelques contacts préliminaires me laissent croire qu'il y a là un sujet extraordinaire mais extrêmement difficile à bien tourner. Au nombre des difficultés, trouver celui ou celle qui accepterait que je la suive en enfer.

mardi 24 mars 2009

Kokoro Dance


J'ai assisté à un spectacle de Kokoro Dance en fin de semaine. Ils avaient conçu une chorégraphie sur une musique d'Arvo Pärt. Une dizaine de danseurs vêtus de rouge et de blanc qui se déplaçaient sur les notes de Tabula Rasa, une de mes pièces préférées de Pärt. C'était vraiment très beau. Après le spectacle, au moment de quitter Helen et moi on s'est arrêté quelques minutes pour regarder une exposition de photos de Kokoro Dance. Les épreuves avaient été réalisées par la photographe Esther Rausenberg. Les oeuvres ont été créées au moment de la performance de Kokoro sur Wreck Beach, il y a quelques années. Nous avons décidé d'acheter une des oeuvres qui montrent 3 danseurs en superposition sur les galets de Wreck Beach.

Je ne sais ce qui m'attire dans la danse Buto ou post Buto dans le cas de Kokoro mais il y définitivement là une énergie qui trouble.

Juste au moment de quitter le Roundhouse où avait lieu le spectacle, une des danseuses de Kokoro est passée près de nous... elle portait encore le maquillage blanc caractéristique des danseurs Buto, on a échangé quelques mots. On a parlé de la musique de Pärt. Les danseurs me manquent.

jeudi 19 mars 2009

Bashung

mardi 17 mars 2009

sans promesse

Je suis un commencement sans promesse... mais je débute quand même... même si lentement... même si maladroitement... même si dans le doute... parce que même les plus grandes choses, les plus belles choses commencent d'un rien.

mercredi 11 mars 2009

Prison synaptique

C'est l'expression qui me vient... Pour décrire cet état de veille où tous les mauvais souvenirs font surface, et chassent le sommeil. Toutes ces milliers de connexions neurologiques qui chaque seconde assermentent notre perception des choses à la bible du temps qui passe. L'idée de prison tient probablement au fait qu'on ne peut y échapper. Comme cette neurologue américaine qui subissait il y a quelques années un incident cérébral et qui, vu sa formation, avait été en mesure de décrire avec grande précision la marche de l'épisode. Elle décrivait comment sa perception telle que définie par l'hémisphère gauche du cerveau, atteinte par la rupture d'un vaisseau sanguin, avait basculée vers une lecture de la réalité définie par l'hémisphère droit. La laissant dans ce qu'elle décrit comme un état voisin du nirvana. Le langage et toute notre codification du réel en terme mathématique et structuré est défini par le côté gauche du cerveau, d'après ce que j'en comprends. Le droit est celui qui est dominé par l'image, l'émotion, l'absence de temporalité. Elle vient de publier un bouquin...

Je suppose qu'envahit cette nuit par mes troubles de mémoire habituels je souhaiterais des fois cet état hypnotique où tout est défini dans l'instant, sans passé ou avenir. La neurologue en question racontait justement que ça avait été une réelle bataille pour elle que de revenir au réel tel que défini par la moitié gauche du frigo. elle se trouvait bien dans lala land.

samedi 7 mars 2009

La dernière fois peut-être

J'ai reçu mes billets pour le show de Leonard Cohen... il vient à Vancouver dans un mois. C'est la première fois que je vais l'entendre en spectacle. La dernière aussi probablement... il est plus jeune, jeune, 72 ans ??

Il écrit depuis qu'il est tout jeune. Une auteure de BC a publié une très belle bio il y a quelques années, il n'a jamais cessé d'écrire. Ça explique pourquoi chaque mot est une montagne, un continent...

et pis y'a le personnage... on peux-tu être plus cool que lui... Impossible.


mardi 3 mars 2009

La main plus que vite que le web

Sur le vol de retour, une conversation avec un homme d'affaires, un cambiste professionnel. Il possède une filiale à Vancouver. Il me racontait qu'au début de la crise économique que nous traversons, il avait observé de très les jeunes cambistes qui travaillaient pour lui. Il m'avouait candidement que leur capacité d'analyse et de décision devant une batterie d'écrans et de données qui défilaient à toute allure. Certains de ces cambistes ont réussi, au pire de la crise et la folie spéculative que l'on sait, à effectuer au delà de 1000 transactions dans la même journée. 

Il expliquait cette performance au fait que ces jeunes professionnels, élévés au console de jeu video, entretenait un rapport si étroit avec l'écran que le flux de données n'en devenaient presqu'un simple extension de leur personne. N'est-ce pas là toute la formidable emprise du jeu video sur la conscience de celui qui joue ?? Par extension, on est un soldat, un pilote de course; un mutant; un elfe; un joueur de la NBA ou un cambiste...

samedi 28 février 2009

Guernica en éclairage sur Polytechnique

J'ai vu le film de Denis Villeneuve hier, Polytechnique. Je pourrais en parler pendant un bon moment mais j'ai envie de laisser tout ça retomber un peu... laissez l'écheveau se défaire de lui-même d'abord. J'en parlerai ensuite si je me sens capable d'en parler avec justesse. J'en parlerai quand j'en aurai parlé avec mes proches, avec mes amies, avec mes amis.

Mais tout de suite je pense que je peux dire qu'en faisant une brillante référence au tableau de Picasso, Guernica, vers la trentième minute du film, dans un superbe moment de bascule émotive, les larmes me sont d'ailleurs montées au yeux tout de suite, Villeneuve avait réussi son film. Dans ce flash forward magistral à ce qui allait éclater, Villeneuve a réussi le pari d'élever cette horrible boucherie au rang de la nécessaire poésie qui probablement seule pourra jamais assourdir la blessure que tant de femmes et d'hommes ont vécu ce jour-là et depuis.

Merci M. Villeneuve

jeudi 26 février 2009

Preter le flan à l'insatisfaction

On devrait jamais oublier cette phrase extraordinaire de mon grand copain Pierre Greco...

Ne jamais prêter le flan à l'insatisfaction... quoiqu'il arrive. Comme si le simple fait de parer les petits malheurs et les grandes déceptions pourrait servir de talisman contre tous les rhumes de conscience et les congestions du langage.

Être à Montréal, même en visite, c'est aussi reconnecter avec le vie en français. Juste entendre parler français autour de soi dans le métro par exemple... Une musique.

Un repas avec un grand chum... dans la cacophonie francophone du Petit Extra... La serveuse de 22 ans avec de magnifiques tatouages sur les avant-bras. Parler comme toujours de cinéma et des cons qui nous empêchent de faire celui dont on rêve depuis si longtemps maintenant.

J'ai le livre d'Hélène M. son dernier sur sa soeur Thérèse... qu'elle a perdue il y quelques années. Je sais que c'est un beau livre avant de l'avoir lu.




mercredi 25 février 2009

Farme ta yeule...

Depuis le temps que j'y pense.... je me suis enfin décidé à passer à l'acte en créant mon blog... Je suis à Montréal ces jours-ci... en formation de trois jours, aux frais de la Reine ou de Michaelle Jean, en son absence. Une formation de Téléfilm sur le multiplateforme. Trois jours à me faire dire par des génies du web que je n'y connais rien ... au web 2.0... au crossmedia... mais intéressant tout de même... j'ai appris... Enfin j'espère. Donc là comme un cave qui se sent coupable, je tente de mettre en pratique. Si le web se targue de célébrer l'individualité, la mienne vaut probablement autant que celle de ceux qui blogge déjà. Va savoir.

3 jours à essayer d'avoir l'air intelligent au milieu des GEN X, moi le baby boomer limithrophe. J'ai pas de IPhone ça fait qu'au moins je peux passer totalement inaperçu... 

Ce soir après le cocktail de rigueur... ( je ne bois plus depuis 10 ans) L'alcool ça m'ennuie mortellement maintenant. On a visionne en gang quelques trucs web télé récents ou en projet. Chronique d'une mère indigne basé sur un blog qui va voir le jour sur le web en mars prochain... bien écrit, réalisé, tourné et monté  (J'ai posé une question imbécile à propos du sexe du bébé, une petite fille m'a-t-on gentiment (sarcastiquement ??) répondu) Quelques trucs vraiment pissant de Ghyslain Taschereau, ancien de 100 Limite, un sketch - interrogatoire vraiment très drôle. Et des extraits de Le Cas Roberge, que j'ai trouvé sympatique mais ordinaire.


Demain, grande finale de la formation, les avocats vont nous expliquer quels droits d'auteurs on peut enfreindre sans se paire pincer je suppose. Ou à tout le moins comment on peut espérer ne jamais faire une maudite cenne avec la création web.