mardi 24 mars 2009

Kokoro Dance


J'ai assisté à un spectacle de Kokoro Dance en fin de semaine. Ils avaient conçu une chorégraphie sur une musique d'Arvo Pärt. Une dizaine de danseurs vêtus de rouge et de blanc qui se déplaçaient sur les notes de Tabula Rasa, une de mes pièces préférées de Pärt. C'était vraiment très beau. Après le spectacle, au moment de quitter Helen et moi on s'est arrêté quelques minutes pour regarder une exposition de photos de Kokoro Dance. Les épreuves avaient été réalisées par la photographe Esther Rausenberg. Les oeuvres ont été créées au moment de la performance de Kokoro sur Wreck Beach, il y a quelques années. Nous avons décidé d'acheter une des oeuvres qui montrent 3 danseurs en superposition sur les galets de Wreck Beach.

Je ne sais ce qui m'attire dans la danse Buto ou post Buto dans le cas de Kokoro mais il y définitivement là une énergie qui trouble.

Juste au moment de quitter le Roundhouse où avait lieu le spectacle, une des danseuses de Kokoro est passée près de nous... elle portait encore le maquillage blanc caractéristique des danseurs Buto, on a échangé quelques mots. On a parlé de la musique de Pärt. Les danseurs me manquent.

jeudi 19 mars 2009

Bashung

mardi 17 mars 2009

sans promesse

Je suis un commencement sans promesse... mais je débute quand même... même si lentement... même si maladroitement... même si dans le doute... parce que même les plus grandes choses, les plus belles choses commencent d'un rien.

mercredi 11 mars 2009

Prison synaptique

C'est l'expression qui me vient... Pour décrire cet état de veille où tous les mauvais souvenirs font surface, et chassent le sommeil. Toutes ces milliers de connexions neurologiques qui chaque seconde assermentent notre perception des choses à la bible du temps qui passe. L'idée de prison tient probablement au fait qu'on ne peut y échapper. Comme cette neurologue américaine qui subissait il y a quelques années un incident cérébral et qui, vu sa formation, avait été en mesure de décrire avec grande précision la marche de l'épisode. Elle décrivait comment sa perception telle que définie par l'hémisphère gauche du cerveau, atteinte par la rupture d'un vaisseau sanguin, avait basculée vers une lecture de la réalité définie par l'hémisphère droit. La laissant dans ce qu'elle décrit comme un état voisin du nirvana. Le langage et toute notre codification du réel en terme mathématique et structuré est défini par le côté gauche du cerveau, d'après ce que j'en comprends. Le droit est celui qui est dominé par l'image, l'émotion, l'absence de temporalité. Elle vient de publier un bouquin...

Je suppose qu'envahit cette nuit par mes troubles de mémoire habituels je souhaiterais des fois cet état hypnotique où tout est défini dans l'instant, sans passé ou avenir. La neurologue en question racontait justement que ça avait été une réelle bataille pour elle que de revenir au réel tel que défini par la moitié gauche du frigo. elle se trouvait bien dans lala land.

samedi 7 mars 2009

La dernière fois peut-être

J'ai reçu mes billets pour le show de Leonard Cohen... il vient à Vancouver dans un mois. C'est la première fois que je vais l'entendre en spectacle. La dernière aussi probablement... il est plus jeune, jeune, 72 ans ??

Il écrit depuis qu'il est tout jeune. Une auteure de BC a publié une très belle bio il y a quelques années, il n'a jamais cessé d'écrire. Ça explique pourquoi chaque mot est une montagne, un continent...

et pis y'a le personnage... on peux-tu être plus cool que lui... Impossible.


mardi 3 mars 2009

La main plus que vite que le web

Sur le vol de retour, une conversation avec un homme d'affaires, un cambiste professionnel. Il possède une filiale à Vancouver. Il me racontait qu'au début de la crise économique que nous traversons, il avait observé de très les jeunes cambistes qui travaillaient pour lui. Il m'avouait candidement que leur capacité d'analyse et de décision devant une batterie d'écrans et de données qui défilaient à toute allure. Certains de ces cambistes ont réussi, au pire de la crise et la folie spéculative que l'on sait, à effectuer au delà de 1000 transactions dans la même journée. 

Il expliquait cette performance au fait que ces jeunes professionnels, élévés au console de jeu video, entretenait un rapport si étroit avec l'écran que le flux de données n'en devenaient presqu'un simple extension de leur personne. N'est-ce pas là toute la formidable emprise du jeu video sur la conscience de celui qui joue ?? Par extension, on est un soldat, un pilote de course; un mutant; un elfe; un joueur de la NBA ou un cambiste...