vendredi 3 décembre 2010
Ontario pour Z et Z
J'ai aussi décidé de moins consulter et plus écrire. Ça tombera comme ça tombera avec les collaborateurs, j'étouffais à vouloir trop m'assurer de l'aval de mes autres compagnons de route..
lundi 29 novembre 2010
Petit Lundi
Comme toujours en cinéma et à la télé, c'est la qualité des relations entre les joueurs qui dicte en bout de compte le succès, au sens large, d'un projet.
Peu importe où me mènera ce truc, je dois continuer de penser que j'ai ce qu'il faut pour le mener à terme. Seul ou en équipe.
mardi 16 novembre 2010
Tofino
mercredi 27 octobre 2010
Ça avance
Comme on dit souvent, en cin.ma tout commence avec la fin. Dès qu'on sait où vont aboutir les personnages, les tracés pour y arriver se précisent. Pas que les choix soient plus faciles pour autant. Mais au moins j'arrive à inventorier les possibles. Déjà pas mal.
lundi 18 octobre 2010
Précisions
samedi 9 octobre 2010
Saison de voile
vendredi 1 octobre 2010
silence trop long
Octobre nous tombe dessus. Et avec les feuilles qui déballent, le retour à l'écriture sur K, Zorg et moi. Prochaine étape, finir la description de nos personnages.
lundi 6 septembre 2010
Sur la pente - scène à scène
Je lisais les Anges Vagabonds de Kerouac sur le vol de retour. J'ai dévoré le livre pendant le vol. L'agent de bord qui s'occupait de nous a remarqué ma concentration. Pendant que l'avion roulait jusqu'à l'aérogare, elle m'a demandé à voir le livre. Elle ne connaissait pas Kerouac. J'ai tenté une explication tout de travers. Elle va le lire dit-elle.
mercredi 1 septembre 2010
Un résumé... my kingdom pour un résumé
À 4h30 ce matin ça m'est venu comme un éclair. Le voici.
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Zoé, une blogueuse-poète de 22 ans, est orpheline de naissance. Elle vivotte à Bouctouche. Elle reçoit d’une femme, Claire, qui se dit sa grand-mère, une invitation à venir la rejoindre à Tofino en CB pour un été, histoire de se rencontrer, de se connaître. Après on verra. Zoé est sans le sou, la grand-mère lui offre un petit boulot dans son B&B, Zoé accepte.
vendredi 27 août 2010
Pour la suite.. des choses
mercredi 11 août 2010
OQPF et forum franco Moncton
mardi 10 août 2010
Retour
Ma petite expérience comme réalisateur à la SRC, à la barre de l'émission spécialisée sur les questions de la francophonie hors-Québec, l'Accent Francophone, m'autorise aussi à quelques opinions et analyses sur la chose franco, je suppose.
Le film est présenté ce soir.
jeudi 22 juillet 2010
Grande nouvelle
mardi 13 juillet 2010
Dans 10...
On vit dans un coin du monde remarquable et j'ai souvent la conviction qu'avec notre rafiot on est super équipé pour en profiter au max.
mercredi 30 juin 2010
False Creek
On est à l'ancre au coeur de Vancouver depuis dimanche. Helen fait ses petits aller-retours au travail en dinghy. Mon voisin à l'ancre est un mohawk de Kanasetake qui vit sur son voilier depuis quelques années. L'ancrage a changé un peu depuis les olympiades. Le chenal est balisé maintenant et l'espace prévu aux voiliers en transit a été réduit un peu. On doit obtenir un permis pour jeter l'ancre. On a le droit d'y rester au plus 14 jours par mois. C'est la manière qu'a trouvé la ville de Vancouver d'éliminer ceux et celles qui avaient élu domicile sur leurs bateaux au coeur de la ville. Les millionnaires qui habitent les supers apparts qui ceinturent False Creek la trouvaient pas drôle... ils ont fait pression. Ils ont gagné. Même si techniquement, l'eau est de juridiction fédérale, la ville n'a pas le droit de vous obliger à vous déplacer, la patrouille nautique de la police de Vancouver garde un oeil sur nous...
mercredi 23 juin 2010
faillite emotive
dimanche 13 juin 2010
Pointe Jaune
La seule façon d'avoir accès à ce petit coin de paradis: la liste d'attente. Ainsi on commence par une journée et au fil du temps avec les départs, les décès, on finit par accumuler quelques jours d'accès jalousement gardés et utilisés au risque de les perdre.
Ma belle Hélène a réussi à y entrer il y a quelques années. Depuis, elle y retourne à chaque année. Les dates qu'elle a obtenues tombent en même temps que mon anniversaire.
Cette année, on y est allé avec notre voilier. Plus confortable que les petits chalets.
dimanche 30 mai 2010
Fils décousus
Un tournoi de surf à Tofino avec ça ???
mardi 25 mai 2010
2 semaines serrées
Je vais quand même tenter le coup... parce que la voile me manque... et que la vie est trop courte.
mardi 4 mai 2010
K, Zorg et moi
Tout ça en écoutant Kate Bush a tue-tête... y'a pire.
Cloudbusting !!
mercredi 28 avril 2010
Transat AG2R
Y'a des gens pour qui la vie reste bien simple... Faire avancer un voilier vite sur des milliers de milles... en direction du paradis des Caraïbes.
Comme ils sont au grand largue (par vent de quart arrière) les voiliers font du surf sur les crêtes de vagues, à des vitesses entre 15 et 18 noeuds. Pour les non-initiés, ces vitesses sur un voilier, c'est vraiment rapide.
Les images sont prises à partir d'un trimaran motorisé qui accompagne les 25 équipages de cette course. D'où les très belles et rares images de ces grands marins dans leur élément, la haute mer.
mardi 27 avril 2010
Itzhak et Halak
lundi 19 avril 2010
Texte paru dans le devoir de ce matin...
L'irréductible legs du camarade Chartrand
Marc-André Cyrdimanche 18 avril 2010
À défaut
Virtualregatta.com un site de régates virtuelles auxquelles je participe de temps en temps. Ce matin... lever à 4h40 pour prendre le départ de l'AG2R, une course transatlantique de Concarneau à St Bart dans les Caraïbes... L'aventure hauturière par procuration.
AG2R
Dans la vraie vie, 25 bateaux équipés en tandem se sont élancés ce matin (cet après-midi en France). La course virtuelle a fait de même. On est 20,000 sur nos bateaux-ordis, je pointe en 572e place après une heure de course...
jeudi 15 avril 2010
Fin de semaine sur San Juan
mercredi 7 avril 2010
enfin...
Comme toujours Helen ne manque aucune occasion de "poser" !!
Destination: Friday Harbour sur l'île américaine de San Juan, une trentaine de milles nautiques de notre port d'attache, Point Roberts. Dimanche soir, au centre communautaire local, un concert de mes chanteuses folks préférées, The Wailin Jennys.
Retour lundi, par un petit vent du nord ouest si on a un peu de chance...
mercredi 31 mars 2010
Dernier doc monté
Ouest qu'on parle français ? from Jean Baillargeon on Vimeo.
Au cas où comme beaucoup de monde vous l'auriez manqué, voici le documentaire d'Anne Worrall et Robert Zajtmann qui a été diffusé sur SRC régional... un samedi après midi !! pendant les olympiques d'hiver !! Le voici donc... Pour ceux qui se demandent si j'ai la permission de le mettre sur mon blog, je répondrais... J'ai fait le montage...
samedi 27 mars 2010
Earth hour
jeudi 25 mars 2010
Après Lowry
mercredi 24 mars 2010
Monteur et concierge-web
Le site web sur lequel je travaillais depuis quelques mois arrive à terme. J'ai choisi de laisser ici quelques conclusions qui me viennent avec la fin de ce projet. Comme tout ça est un peu trop personnel j'ai décidé de les afficher ici, dans mon espace web, plutôt que sur le site en question.
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Maintenant que nous arrivons à la fin de la vie active de notre site web, Ouestquonparlefrancais.ca, vous me permettrez de prendre le crachoir comme on dit au Québec.
Je voulais simplement en terminant prendre, l’espace de quelques lignes, le temps de dire merci et le temps de justifier certains choix.
Dire merci d’abord à Anne Worrall et Robert Zajtmann pour leur merveilleux doc, Ouest qu’on parle français ? dont je suis très fier de signer le montage (d’où le titre de ce blog).
On ne mentionne pas souvent dans les salons de la francophonie hors-Québec que pour produire ces objets culturels que sont les documentaires, loin du centre névralgique francophone de l’Amérique, leurs concepteurs doivent surmonter bien des obstacles propres à la vie culturelle en milieu minoritaire. Je sais que sur “Ouest qu’on parle français ?” Anne et Robert ont dû bosser très dur, très fort, pour trop peu comme toujours dans ce métier mais avec le résultat remarquable que vous avez peut-être eu le plaisir de voir. On insiste d’ailleurs pas d’avantage sur la collusion spécifique de détermination, de vision, de rigueur et de talent qu’une telle entreprise exige. On ne reconnait pas assez souvent la convergence de ces capacités chez une même personne. Il est évident pour moi qu’Anne Worrall réunit ces qualités de manière remarquable. Puisque tous reconnaissent à raison qu’elle a été l’âme de ce projet documentaire avec le support indéfectible et la généreuse vision humoriste de Robert.
Si Radio-Canada a jugé pertinent de prolonger l’expérience de ce documentaire sur le web c’est bien parce qu’Anne et Robert ont au reste livré un document unique, hors pair, qui auprès de cette institution et de la mouvance documentaire francophone canadienne va faire école je n’en doute pas. Il faut aussi reconnaître la part de la maison de production derrière le doc et le site et sa productrice, Sylvie Peltier. Les institutions comme Radio-Canada ne s’associe que rarement à des individus pour mener à bien de tels projets. Ils cherchent toujours le partenaire du secteur privé qui ouvrira les vannes de Téléfilm et garantira un financement adéquat, une impossibilité pour la société d’état seule. Ces contingences institutionnelles les amèneront toujours à chercher le partenaire privilégié qui sera à même de garantir le succès d’un doc ou d’un site web. Avec Red Letter Films, sur le doc comme sur ce site, Radio-Canada a été superbement desservi. Hors Québec les maisons de productions francophones de qualité sont fort peu nombreuses, heureusement ici à Vancouver nous avons Red Letter.
Ma petite expérience personnelle sur ce site m’amène enfin à justifier certains choix de contenus qui ont été les miens. De monteur que j’étais, au service d’une vision partagée par Robert et Anne sur leur doc, je me suis retrouvé dans le rôle de “producteur web”, après qu’on m’ait permis de rédiger une proposition de site web qui fut finalement accepté par Radio-Canada. J’ai été promu en somme.
Les modes de production du web et du documentaire diffèrent en ceci que la multiplicité des tâches est concentrée sur beaucoup moins de personnel dans le monde du web. Donc je me suis retrouvé à cumuler les tâches de monteur, producteur, web designer par moment, modérateur (c’est dans ma boîte de courriels qu’aboutissaient d’abord vos commentaires) et enfin “concierge”. Toujours un peu à faire le ménage au sens commun de terme mais aussi au sens plus classe ayant à moduler le “rythme du service à la clientèle” de ce site de temps à autre.
Si vous avez suivi nos webmathons ou si encore vous avez fait partie des heureux qui se sont retrouvés devant la caméra, vous aurez réalisé que je n’ai pas retenu l’ensemble de vos réponses dans les extraits qui sont venus donner vie à notre site, si tant est que je les ai même retenues. À plusieurs d’entre vous, nous avons fait subir quelques supplices. Parmi ceux-ci, les virelangues qui ont donné lieu à de beaux moments de voltige langagière et enfin à vos interprétations bien senties et quelques fois hésitantes de notre hymne national.
Nous avions projeté de faire un collage de toutes ces interprétations du O Canada. Mais entretemps, les Jeux de Vancouver sont survenus avec l’éclatement sur la place publique vancouveroise de cette ferveur nationale que la réserve notoire des canadiens avait visiblement gardée en réserve pendant trop longtemps. A la lumière de cet embrasement patriotique, j’ai tout de suite ressenti une gêne à créer ce collage rigolo que nous voulions pour vos interprétations. Il m’a semblé que peu importe comment je monterais ces éléments ensemble, j’irais à contresens de ce qui m’a semblé être le fait central de ce débordement: sa spontanéité, son absence de préméditation.
À quatre reprises entre le 13 Janvier et le 5 mars, Robert et Anne sont allés à la rencontre des francophones et des francophiles de Vancouver. La récolte de ces courtes entrevues (entre 5 et 8 minutes chacune) nous a tous surpris. Comme monteur, je vis cette réalité depuis des années. À la fin d’un projet il va toujours me rester entre les mains des moments uniques que j’aurais aimé façonnés dans une courte séquence parce que j’y lit ou j’y projette (c’est la même chose de mon point de vue) une émotion, un aspect de récit qui me semble spécial, capital.
La plupart du temps mon enthousiasme ou ma déficience d’attention chronique est régulée par la vision “sereine et rigoureuse” du réalisateur. “On se calme… laisse tomber ceci… gardes cela… resserres-moi tout ça. Changes de musique etc.… et ça sera parfait”. “Sauf que…” comme le dit M Lemoyne à la fin de notre doc, sauf que voilà cette fois-ci, pour la première fois depuis longtemps je fais ce choix sans l’assentiment de la réalisatrice, de la productrice. Pourquoi ? Parce que je suis plus que le monteur sur ce projet, j’en suis le concierge-web. Et hop dernier coup de balai avant d’éteindre…
La différence entre ceux qui tournent des trucs et ceux qui montent des trucs au cinéma, c’est que ceux qui montent finissent indéfectiblement par passer beaucoup plus de temps avec le matériel que ceux qui tournent. Je fais la moyenne mais la balance est de mon côté et je le sais… Ce qui m’amène à croire que ma lecture de ces extraits est riche d’un effet de sédimentation. Ces projets documentaires se font toujours trop vite lorsqu’on arrive au montage. Les budgets ont diminué ces dernières années et un des impacts de cette attrition s’est fait sentir sur la durée moyenne du temps alloué au montage. Avec moins de temps à notre disposition pour investir le matériel et vraiment se l’approprier le monteur est laissé sur sa faim en somme. Mais dans ce cas la poursuite de notre doc sur la plate-forme web m’a permis de rester en contact avec le matériel tourné et de laisser la poussière retomber.
Au fil des semaines précédentes, à chaque fois, au cours d’une entrevue réalisée sur notre webmathon, que Robert et Anne amenait l’intervenant à livrer une lecture trop circonstanciée de la francophonie, je me retrouvais toujours avec l’obligation d’éliminer la réponse parce qu’elle ne cadrait pas, à mon avis, à ce moment, avec la trame qui était la nôtre sur ces webmathons: la célébration pure et simple du fait français. Mais dès les premières écoutes d’entrevues, j’ai commencé à mettre de côté ces éléments incongrus dans une séquence titrée “Considérations”. À la fin de nos 4 journées de tournages et de quelques dizaines d’entrevues, cette séquence “automatiste” faisait près de 15 minutes. Dès la première écoute de cette assemblage mécanique, j’ai compris que j’avais, par accident, fabriqué un concentré de réflexions sur la francophonie qui, pour aller du coq à l’âne, n’en touchait pas moins le cœur.
La grande leçon de cette expérience web pour moi: on passe des années à apprendre à tisser images et sons ensemble pour réaliser que ce sont les mises en contiguïté les plus arbitraires qui sont parfois les plus porteuses de sens. Bonsoir l'égo du monteur !!
C’est pourquoi en bout de compte j’ai investi mon temps à polir ce dernier élément de réflexion sur notre francophonie hors Québec plutôt que d’essayer de reproduire, en moins bien, un effet de foule célébrant notre triomphe olympique. J’espère que ce faisant je n’aurai blessé personne qui aurait absolument souhaité se retrouver sur le web chantant l’O Canada. La décision est entièrement la mienne et Anne et Robert ne devrait souffrir aucun reproche de la part de ceux et celles que ma décision brimerait.
Mais tout de même... tout le monde en coeur: "OOOOOOOO Caaaaaaaanaaaadaaaaa....."
dimanche 21 mars 2010
Ghost writer
Hier soir... le dernier Polanski, the Ghost Writer, un très beau film. Du grand Polanski, une super maîtrise du récit, les choix de plans extraordinaires avec une grande économie comme ce très gros plan d'un billet accusateur qui passe d'une main à l'autre pendant ce qui m'a semblé au moins 1 minute 30 sec jusqu'à sa destinataire.