mercredi 30 juin 2010

False Creek

















On est à l'ancre au coeur de Vancouver depuis dimanche. Helen fait ses petits aller-retours au travail en dinghy. Mon voisin à l'ancre est un mohawk de Kanasetake qui vit sur son voilier depuis quelques années. L'ancrage a changé un peu depuis les olympiades. Le chenal est balisé maintenant et l'espace prévu aux voiliers en transit a été réduit un peu. On doit obtenir un permis pour jeter l'ancre. On a le droit d'y rester au plus 14 jours par mois. C'est la manière qu'a trouvé la ville de Vancouver d'éliminer ceux et celles qui avaient élu domicile sur leurs bateaux au coeur de la ville. Les millionnaires qui habitent les supers apparts qui ceinturent False Creek la trouvaient pas drôle... ils ont fait pression. Ils ont gagné. Même si techniquement, l'eau est de juridiction fédérale, la ville n'a pas le droit de vous obliger à vous déplacer, la patrouille nautique de la police de Vancouver garde un oeil sur nous...

mercredi 23 juin 2010

faillite emotive

Y'a des jours où le total de nos faillites émotives nous rattrape et nous fait nous sentir comme un moins que rien... C'est le cas aujourd'hui... Un autre cul-de-sac dans lequel je me retrouve, sans perspective de réelle résolution... Cryptique ? oui je sais...

dimanche 13 juin 2010

Pointe Jaune

Quelques jours passés à Yellow Point Lodge, une institution dans le domaine touristo-alternatif de BC. Un énorme chalet reconstruit après un incendie au milieu des années 80. Toute la structure est en pin Douglas. Des pièces de bois de 2 pieds de diamètre. Le plafond du grand salon est à 40 pieds. Une série de petits chalets égrenés sur la plage de galets, sans chauffage ou commodités. D'autres, parsemés dans la forêt environnante, la propriété couvre 75 âcres, avec chacun le petit poêle à bois. L'attraction ? Le calme, la paix, pas de liaison internet. Les ordinateurs portatifs ne sont pas admis dans les espaces communs, les portables non plus.

La seule façon d'avoir accès à ce petit coin de paradis: la liste d'attente. Ainsi on commence par une journée et au fil du temps avec les départs, les décès, on finit par accumuler quelques jours d'accès jalousement gardés et utilisés au risque de les perdre.

Ma belle Hélène a réussi à y entrer il y a quelques années. Depuis, elle y retourne à chaque année. Les dates qu'elle a obtenues tombent en même temps que mon anniversaire.

Cette année, on y est allé avec notre voilier. Plus confortable que les petits chalets.