jeudi 23 juin 2011

Des journées longues comme le soleil.

Hier, beau concentré, tir groupé de rencontres, pas trop de dipsersion (ma tendance personnelle). Finalement réussi à joindre Marie-Claude Dufresne, la copine de Jean-Denis Britten. Elle travaille ici à Dawson comme guide bilingue pour Parcs Canada.

Marie-Claude en costume d'époque avec une visiteuse
Je l'ai retrouvée au Grand Palace Theater alors qu'elle acceuillait une trentaine de touristes aux cheveux plus gris que les miens pour une visite de ce vieux théatre restauré par Parcs et qui a connu ses heures de gloire pendant la ruée.

Ils étaient tous ou presque américains avec des accents à la Forrest Gump à couper au couteau. Tout ça en résonnance avec le bel accent québécois de Marie-Claude en anglais, ça faisait pas mal village global. Il manquait juste le djembé de Florian Boulais.

Après sa visite, Marie-Claude avait son heure de lunch et on est allé s'asseoir sur le bord du Klondike pour casser la croute. Beau moment.

Tout de suite après je marchais dans Dawson et je retombe sur Florian. On avait pas encore vraiment reparlé sérieux. Je l'avais rencontré hier à mon arrivée. On avait jasé vite fait. C'est là que j'ai rencontré la romancière québécoise Mylène Gilbert-Dumas qui traine à Dawson de temps à autre depuis qu'elle est tombé en amour avec la place lors d'une résidence d'artiste il y a quelques années. Sympathique.

Florian Boulais
On est allé cette fois Florian et moi s'asseoir au Klondike Kate et on a parlé. Une bonne heure d'enregistrement pour préciser certains trucs du parcours de Florian.

Je suis venu m'inscrire ensuite au camping où je vais passer quelques nuits. Il y a autour de moi 5 autres caravanes-campers du Québec. Ça parle français tout autour. C'est le temps de l'année pour les québécois et les américains me disait Josée Savard (Klondike Kate). Plus tard cet été ce sera autour des allemands et des italiens.

En attendant ma rencontre avec Julie Leclerc, je suis allé trainé sur Front street, la rue principale qui longe la rivière. Il y avait là un autre groupe de jeunes québécois qui trainaient. Je n'avais pas le temps de le faire mais je me suis dit que je devrais aller leur jaser.

Pour finir ma journée... une jasette de 3 heures (!!) avec Julie Leclerc. Méchant personnage comme dirait l'autre. Quelque part par sa grande passion pour la justice sociale, elle me fait beaucoup penser à mon vieux copain Denis et aussi quelque part au prêtre ouvrier Raymond Roy, organisateur communautaire d'une autre époque, voir le documentaire de Serge Giguère.

Julie dans sa petite maison
Une personne entière comme on en rencontre peu.
Y'a aussi avec elle je pense le début d'une vraie amitié, elle m'impressionne pas mal. Trop peut-être pour la distance que je devrais probablement maintenir comme cinéaste. Si elle fait partie du film, j'envisage déjà la possibilité de la décevoir par les choix que je ferai.

Y'a des gens comme ça qu'on ne veut pas décevoir, ça se fait tout seul... Elle est de ceux-là.

Juste avant de rentrer au camping, je suis monté sur le Dome, cette grosse bute qui surplombe au sud la ville de Dawson et le sinueux du Klondike. Magnifique point final, trois points de suspension, à une belle journée... J'ai pensé à ma belle Hélène.


Dawson en bas à droite et la rivière Klondike - il est 23h00.

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